Selon des informations partagées par Le Monde, Yannick Letranchant le directeur de l’information a envoyé une lettre aux salariés pour indiquer qu’il n’y aura pas de réduction de la diffusion de ses magazines d’information, mais à déclaré la suppression de 30 postes l’année prochaine, dont 3 concernant les magazines d’information.
Le groupe ne touchera pas à « Envoyé spécial » et « Complément d’enquête »
France Télévisions maintiendra son rythme de diffusion de ces magazines après avoir évoqué la possibilité de diminuer la parution pour faire face aux coupes budgétaires.
Par contre 30 postes sur 1 340 seront supprimés courant 2018, ce qui risque d’accentuer la production de contenu externalisé.
D’après le directeur de l’information, il faudra donc faire plus de commandes de sujets à des sociétés extérieures pour arriver jusqu’à 60% pour « Envoyé spécial ». Actuellement ce taux est déjà de 48% et 30% pour « Complément d’enquête ».
Afin de limiter les critiques, il a également partagé les chiffres des débuts d’« Envoyé spécial » où l’externalisation était de 75%.
Et les sujets sensibles ?
Certains journalistes ont peur qu’externaliser plus les commandes de sujets diminue les enquêtes sensibles, mais Yannick Letranchant a coupé court en précisant que la part des contenus achetés était déjà importante et que cela ne jouait en rien sur la qualité.
Pourquoi ces choix ?
La réduction du budget n’est pas un choix de France Télévisions, mais une volonté du gouvernement qui a annoncé diminué de 50 millions d’euros le budget pour 2018 à la fin de septembre.
En passant à 2,57 milliards d’euros, ce qui oblige le groupe a faire des coupes pour certains ou des économies pour d’autres.